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La Guerre de cent ans et nous
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Refaire revivre nos héros d'autrefois de la guerre de cent ans : Bertrand Du Guesclin, Charles V, ... Vous pouvez me retrouver sur : https://la-guerre-de-cent-ans-et-nous.com/ https://youtube.com/channel/UChF2vdGbwbsDlLOiApG69oA
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1 Le dernier combat de John Chandos, le 31décembre 1369 7:27
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Un petit rappel de la sortie de mon livre « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369 » qui parle de son arrestation à la bataille de Najéra et de la participation de John Chandos au paiement de sa rançon pour sa libération. https://www.simply-crowd.com/produit/du-guesclin/ Revenons au dernier combat de John Chandos. John Chandos est l’égal de Bertrand du Guesclin. C’est un petit noble anglais. Il s’est fait remarquer dans les combats par sa bravoure, son courage, sa tactique sur les champs de bataille et son abnégation pour son roi et son fils. Il a été à Édouard III et au Prince noir ce qu’a été Bertrand du Guesclin au roi de France, Charles V. Un peu d’histoire sur ce grand chef de guerre. Il est né vers 1320 et est mort en 1370. Comme Bertrand du Guesclin, de petite noblesse bretonne, il a gagné la reconnaissance des siens grâce à ses talents de militaire. En 1339, il se fait remarquer par le roi Édouard III lors du siège de Cambrai pourtant délaissé par celui-ci avant l’arrivée de l’ost de Philippe VI. En 1346, il est aux côtés d’Édouard III et de son jeune fils, Édouard de Woodstock surnommé le prince noir, lors de leur chevauchée et la bataille de Crécy. Il chevauche avec le prince noir dans le sud en 1355 et dans le nord de la France en 1356 ; il est considéré comme le vainqueur de Poitiers. En 1364, il commande l’armée anglo-bretonne à Auray ; il inflige une dure défaite aux Franco-Bretons de Charles de Blois-Châtillon qui meurt dans les combats et fait prisonnier Bertrand du Guesclin. 1367, il est vainqueur à la bataille de Najéra en Espagne, aux côtés du prince noir contre les Franco-Castillans du roi Henri et de Bertrand du Guesclin qui est, une nouvelle fois, fait prisonnier. Il participera au paiement de sa rançon pour sa libération, un an plus tard. 1369, le prince noir le nomme sénéchal du Poitou ; il part combattre les Français qui ont repris les hostilités contre l’Angleterre. Le 31 décembre 1369, il est mortellement blessé dans un banal combat, et bien malencontreusement, contre une compagnie de Bertrand du Guesclin sur le pont qui enjambe la Vienne à Lussac-les-Châteaux entre Poitiers et Limoges. Je vais vous raconter ce combat :…
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1 Jean de Dunois ternit sa gloire et se rachète 15:28
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Reparlons de Jean de Dunois (1403 - 1468) que j’avais un peu délaissé ces dernières semaines. Après sa jeunesse et ses premières armes, ses sièges de Montargis, d’Orléans et de Rouen, en 1440 Jean de Dunois est dans la tourmente puis, se rachète auprès du roi aux sièges de Verneuil-sur-Avre, de Harfleur et de Caen. La gloire ternie et le pardon du roi Une rébellion des princes naît, en 1440, la Praguerie, quand le roi décide de faire la paix avec les Anglais après trente ans de combats impitoyables. De la Trémoille, en disgrâce, en prend la tête. Dunois, oubliant ses devoirs et aveuglé par la haine au comte de Richemont, participe à cette rébellion. Lors d’une de leurs réunions, Arthur de Bretagne s’incruste dans cette assemblée et demande que tout cela cesse. Ils sont six cents alors que le connétable n’est accompagné que par vingt personnes de son hôtel. Ils sont tous prêts à l’arrêter. Grâce à l’intervention du sire de Chabannes, qui est contre son emprisonnement, le connétable est libéré. Il dit, alors, à l’assemblée. — L’arrestation du premier officier de la Couronne pourrait rompre les pourparlers avec les Anglais et les faire revenir, chez nous, dès qu’ils apprendront que le roi de France est privé de son chef des armées. Dunois s’aperçoit, très tôt, qu’il a fait une erreur en prenant part à cette rébellion. Il voit le roi à Poitiers et embrasse ses genoux en implorant sa clémence. Charles VII l’accable de reproches. Il lui accorde, quand même, son pardon et l’envoie en Île-de-France expulser les Anglais.…
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1 Le siège de Bergerac par les Anglais en 1345 7:34
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Édouard III est déterminé à attaquer la France sur trois fronts, par la Bretagne avec Guillaume de Bohun, comte de Northampton, par la Gascogne avec son cousin, Henri de Grosmont, comte de Derby et par la Flandre qu’il commandera. Il n’a pas supporté que Philippe de Valois soit couronné roi de France à sa place. Il nomme le comte de Derby, lieutenant du roi en Gascogne, le 13 mars 1345 et l’autorise à lever une armée. Il embarque à Hampton et atteint Bayonne à la Saint-Michel en 1345. Aussitôt tout déchargé des nefs, il prend la route de Bordeaux. Le comte de L'Isle-Jourdain apprend l’arrivée à Bordeaux d’une forte armée anglaise. Il réunit rapidement les comtes de Gascogne au service de la France. Les seigneurs lui disent qu’ils sont forts assez pour garder le passage de la Garonne. On recrute dans toutes les villes et villages pour se défendre. Le comte de Derby entend que les barons et chevaliers de Gascogne sont à Bergerac. Il décide de partir immédiatement ; le comte nomme, maréchaux, Gauthier de Mauny et Frank van Hallen.…
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1 Le Mans, la prise en 1448 et quelques faits historiques 8:33
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Bonjour à toutes et à tous, Quelques secondes pour vous parler que mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne » est parti au tirage. Passons, maintenant, à ma publication : Le Mans, préfecture du département de la Sarthe et capitale de l’ancienne province historique et culturelle du Maine, est une ville riche en évènements au Moyen age pour la partie qui intéresse : la guerre de Cent Ans. Elle a vu 3 rois qui ont déconstruit la France ; Philippe VI de Valois et les défaites historiques de l’Ecluse en 1340 et de Crécy en 1346 ; Jean II le bon, son fils, et le cinglant désastre de Poitiers en 1356 avec son traité de Brétigny en 1360 qui donne aux Anglais une moitié de la France et Charles VI le fol qui favorise l’arrivée d’Henri VI, roi d’Angleterre, roi de France, néanmoins contesté. Mais, elle a vu, aussi, 2 rois Valois qui ont reconstruit la France; Charles V, en 1369, déclare la guerre aux Anglais et nomme Bertrand du Guesclin, son connétable, qui commence la reconquête de la France à partir du Mans . Pour sa première bataille, il inflige aux Anglais une sévère défaite à Pontvallain en 1370 et Charles VII avec Jean de Dunois qui libère la Normandie à partir de la prise du Mans aux Anglais. Parlons maintenant du siège du Mans en 1448.…
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Rouen possédait les partisans les plus favorables de la Normandie aux Anglais. Le nombre de sympathisants, pour le roi de France, ne cessait d’augmenter depuis la mort de Jeanne d’Arc sur le bûcher qu’ils avaient réprouvé. Le comte de Somerset, gouverneur de la Normandie dont le siège était à Rouen, personnage dépourvu de génie et sans prévoyance aucune, pensait que, seulement, par son nom, la région lui était soumise. Pendant le siège de la ville par les Français, il fut aidé par Talbot, arrivé rapidement d’Harcourt. Somerset le chargea de la défense de la ville. Celui-ci fortifia au mieux les remparts et plaça judicieusement ses deux mille archers restants de toutes ses campagnes. Il renforça le couvent de l’abbaye Sainte-Catherine, sur la route de Paris, par cent vingt hommes supplémentaires. La milice de la ville vint augmenter ses effectifs.…
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1 Chapitre 3, ascension et consécration pour Jean de Dunois 15:22
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Image: Charles VII entre dans Paris, le 12 novembre 1437 Après leur réussite au siège d’Orléans, Jean de Dunois et Jeanne d’Arc rencontrent le roi à Loches. Charles VII les comble de louanges. Le comte d’Alençon, prisonnier à la bataille de Verneuil en 1424, paie sa rançon et rentre en France. Il y rencontre le roi. Il lui donne le commandement suprême de son armée pour continuer la guerre contre l’occupant. Celui-ci nomme, le bâtard d’Orléans, son premier lieutenant. De leur côté, les restants des troupes anglaises d’Orléans prennent Jargeau, Mehun et Beaugency. Ils demandent des renforts à Bedford ; il leur envoie une armée, commandée par Fastoff, de trois mille cinq cents hommes, tous picards et normands. Mais, les Français veillent. 12 juin 1429, ils reprennent Jargeau. Il y a six cents morts anglais, Suffolk est prisonnier et son frère William de la Pole se noie en voulant traverser la Loire. Quelques jours plus tard, Beaugency est dans le collimateur des Français. Un événement entache l’autorité de Jeanne d’Arc. Le comte de Richemont, ex-connétable de France, marche avec ses hommes pour venir en aide aux Français. Jeanne d’Arc reçoit l’ordre de Charles VII de l’arrêter. La Hire, Xaintrailles et une majeure partie des capitaines sont contre cette décision du roi, car on ne peut pas traiter, en ennemi, un prince breton. Dunois se range à leur avis et le défend. Jeanne d’Arc se plie à la décision de ses capitaines. Beaugency est attaquée par le comte d’Alençon qui donne le commandement de son armée à son oncle, le comte de Richemont. Le 17 juin, la forteresse demande sa reddition. À Mehun, Talbot quitte la ville suivi de trois mille cinq cents hommes, rejoint Fastoff pour protéger Paris. Ils livrent bataille à Patay le 18 juin. Les Anglais y laissent deux mille cinq cents hommes, morts, blessés ou prisonniers dont Talbot, leur général. Fastoff s’enfuit ; Bedford le réprimande et il en perd l’ordre de la Jarretière....…
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Chapitre 2 Après Jean de Dunois, sa jeunesse et le siège de Montargis, continuons le déroulement de la vie de ce grand chef de guerre, l’équivalent de Bertrand du Guesclin, le siècle précédent. Avec le siège d’Orléans, il rencontre la première fois Jeanne d’Arc. Le siège d’Orléans Charles VII, le roi de Bourges comme on le surnommait par dérision, se félicita de la victoire à Montargis contre les Anglais et gratifia Dunois de son succès. Malheureusement, ce prince ne profita guère des chances qu’il avait de battre son ennemi. Il se montrait faible, sans volonté, sans confiance en lui-même, et se laissant diriger par ses favoris que ses plus fidèles serviteurs n’acceptaient pas. De son côté, Henri VI, roi d’Angleterre, chargea le comte de Salisbury de chasser Charles VII du centre de la France, du Berry qu’il occupait. Parti de Calais, avec six cents archers gallois, il réunit seize mille soldats picards et bourguignons. Sur sa route, huit mille partisans des villes le rejoignirent ; il traversa la Seine, longea la Loire et s’empara de Rambouillet, Noyon et d’autres villes. Son avant-garde arriva devant Orléans par la rive gauche de la Loire. Charles VII, réveillé de sa mollesse, donna le commandement d’une armée de secours à Jean de Dunois, car le comte de Richemont, qu’il avait disgracié, ne pouvait plus combattre comme connétable de France. Il partit de Gien avec mille cinq cents hommes et entra dans Orléans, le 4 octobre 1428, par la barrière de la Bourgogne. Les maréchaux de Boussac, de La Fayette, Xaintrailles et Malet de Graville l’accompagnaient. Les Orléanais furent enthousiasmés par l’arrivée de ses renforts. Dunois veut sauver Orléans, ville de son frère Charles, duc d’Orléans, prisonnier des Anglais à Londres après la bataille d’Azincourt. Dans les cités voisines, on envoya vivres, argent, et hommes pour soutenir la ville assiégée. Salisbury planta son campement dans les débris encore fumants du faubourg de Saint-Augustin, le 10octobre. À l’arrivée des renforts, le capitaine de la garnison, le sire de Gaucourt, voulut remettre son commandement à Dunois qui refusa par modestie...…
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1 Jean de Dunois, sa jeunesse et ses premières armes: le siège de Montargis en 1427 9:45
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Vous savez l’histoire de Jeanne d’Arc, mais connaissez-vous celle de ce grand et brillant capitaine de la guerre de Cent Ans, méconnu, qui a été son compagnon d’armes et a guerroyé à ses côtés, Jean de Dunois, plus connu sous le nom du bâtard d’Orléans ? Ce chef de guerre alla sur tous les terrains de combat au XVe siècle, du nord au sud de la France. Il gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire malgré son surnom de bâtard, grâce à sa hardiesse et sa combativité à la tête de ses hommes. C’était un politique averti et réfléchi ; il fut aimé, haï et écarté du pouvoir, mais toujours se releva par sa hargne de combattre pour son pays, la France. On pourrait le comparer à Bertrand du Guesclin à quelques différences près ; il ne fut jamais connétable; il est issu de sang royal des Valois ; il s’est mêlé de la politique intérieure et extérieure de son pays, que du Guesclin a toujours évité ; il fut le restaurateur du royaume de France par le roi Charles VII. Je vais vous développer sa vie en plusieurs publications, de sa naissance à sa mort. J’espère ne pas être rébarbatif envers mes lecteurs, mais il est nécessaire que je vous décrive sa vie bien remplie. Et, maintenant, suivez-moi et découvrons ensemble la vie de Jean de Dunois, dit le bâtard d’Orléans !…
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1 Le siège de Compiègne et la prise de Jeanne d'Arc le 23 mai 1430 12:51
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Les Bourguignons cherchaient à s’emparer de Compiègne depuis longtemps, mais cette ville était difficile à prendre sinon par trahison ou par surprise. Les remparts de la ville, longs de 2 600 m, étaient flanqués de quarante-quatre tours, bien gardées. Donc, la ville n’était pas facile à ravir. Le duc de Bourgogne est résolu à se l’accaparer. Cette fois-ci, il demande l’aide des Anglais. Tout d’abord, il veut assurer de la rive droite de l’Oise. Il partage son armée de cinq à six mille hommes en trois groupes. La première bataille, commandée par Jean II de Luxembourg-Ligny et composée de Bourguignons et de Flamands, prend position à Clairoix, à quatre kilomètres de la ville. La deuxième bataille, commandée par le maréchal Baudot de Noyelles-Wion et composée de Picards, campe à Margny à un kilomètre. Quant à la troisième bataille, commandée par le sire de Montgomery, et composée exclusivement d’Anglais, se loge à Venette, à deux kilomètres de Compiègne, sur la route de Clermont. Cette décision rend maîtres les assiégeants des routes vers le Nord, la Picardie et la Beauvaisie. Quant au duc de Bourgogne, il prend ses quartiers, à six kilomètres, dans le château de Coudun. Par cet emplacement, il se place au milieu de son dispositif. Il est entouré de tous les chevaliers de la Toison d’or. Mais, il faut penser à sécuriser la rive gauche de l’Oise pour attaquer la place et ménager un chemin de repli en cas de défaite. Il ordonne la construction d’un pont en bois. Puis, le duc tient son conseil de guerre avec ses capitaines. Il est décidé qu’on s’attaquera d’abord au pont qui mène directement sur le boulevard de la ville et qui permettra aux assiégeants de réduire considérablement le moral des gens de la ville. Aussitôt, on creuse des tranchées pour se rapprocher et on élève une bastille pour faciliter le bombardement. Mais, c’est à ce moment-là que Jeanne d’Arc est prévenue que Compiègne est assiégée..…
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La Praguerie de mi-février à mi-juillet 1440 D’abord, avant d’entamer le récit qui suit, je dois vous expliquer ce qu’est une Praguerie. La Praguerie des princes en 1440 s’apparente aux guerres civiles de la Bohème-hussite à Prague. Le réformateur chrétien Jean Hus qui prêchait pour un retour à l’Église apostolique, déclaré hérétique par le concile de Constance, fut brûlé sur le bûcher en 1415. Le peuple se révolta. La Praguerie ou la défenestration de Prague commença en 1419. L’élément déclencheur de cette révolte fut le jet d’un caillou depuis l’hôtel de ville sur le peuple, en colère. Celui-ci prit d’assaut le bâtiment et défenestra sept échevins catholiques sur des lances pointées vers le haut. Les gens s’en prirent alors aux églises et aux monastères fidèles à l’Église catholique. Il s’ensuivit des croisades contre les hussites par les féodaux et l’église catholique entre 1420 et 1434. Revenons notre Praguerie de 1440. Lors des États généraux de 1439 à Orléans, des rivalités naissent. D’abord pour la poursuite de la guerre : les uns veulent continuer la guerre contre les Anglais et les autres défendent la paix. Les pacifistes l’emportent. Puis, pour la création d’une armée nationale qui est ressentie comme vitale contre les désordres et les pillages du royaume, il est prévu de lever un impôt ermanent centralisé qui limitera le pouvoir des seigneurs et des princes. Il financera une armée permanente, donc de métier, au service du royaume. Les États généraux accordent la confiance au roi et votent l’ordonnance du 2 novembre 1439 qui valident ces deux dispositions, la pacification et l’armée nationale. Elle met le feu aux poudres. Les princes et les seigneurs décident de se rebeller contre le roi, mais, surtout, contre son entourage. Les déclencheurs de la révolte ne sont autres que des seigneurs de haute noblesse et de princes de sang royal dont l’instigateur, le duc de Bourbon, Charles Ier, un fidèle et beau-frère de Charles VII et Jean II d’Alençon, un Valois, neveu du roi. Ambitieux et mécontents, ils refusent d’être écartés du pouvoir et au premier rang, et de voir Charles IV d’Anjou, favori de son beau-frère, le roi de France, et le comte de Richemont, connétable de France. Emprunts de jalousie, ils veulent mettre Charles VII sous tutelle, donner la régence à son fils, le dauphin Louis, encore adolescent, et s’emparer du gouvernement. Ils demandent son renvoi au roi qui le refuse. Ils trouvent, alors, des alliés contre la réforme militaire. Louis Ier de Bourbon-Vendôme, comte de Vendôme, le maréchal de La Fayette, Georges Ier de la Trémoille, grand chambellan de France, le sire de Chaumont, Jean de Dunois, le bâtard d’Orléans. Février 1440, la révolte éclate. Les conspirateurs trouvent un complice de taille avec le dauphin Louis, ce fils de dix-sept ans, impétueux et avide de pouvoir. Charles eut vent de cette intrigue contre lui sur la route qu’il l’emmène d’Angers à Bourges; il décide de s’arrêter à Amboise pour ne pas tomber dans leurs mains à Blois. Il fait appel à son connétable, le comte de Richemont, qui se dirigeait vers Paris. Celui-ci avec son armée fait demi-tour et rejoint le roi au plus vite. De leur côté, le duc de Bourbon chasse le comte de la Marche du conseil du dauphin, de la Trémoille et ses amis s’insurgent dans le Poitou et le sire de Chaumont refuse l’entrée du roi dans la forteresse de Loches. Dans son rôle, le connétable doit défendre les intérêts du roi et s’opposer aux princes de sang. Il sera décisif, heureusement, pour Charles VII...…
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1 La bataille de la Brossinière, le 26 septembre 1423 10:34
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Aujourd’hui, une bataille méconnue de la guerre de Cent Ans pourtant, elle a eu cet avantage d’avoir été la première victoire un an après le sacre de Charles VII, roi de France, à Bourges. La bataille de la Brossinière le 26 septembre 1423 Le dur règne de Charles VI, le fol, reste dans toutes les mémoires des patriotes français. Sa mort, bien malheureuse, en 1422, leur redonne du baume aux cœurs avec l’avènement de son fils Charles, sacré roi de France le 30 octobre 1422 sous le nom de Charles VII. Dès le début de son règne, en novembre 1422, les seigneurs du Maine se révoltent contre l’occupant anglais. Ambroise Ier de Loré, aidé de Jean du Bellay et de quelques autres, décident de reprendre la place de Fresnay-sur-Sarthe, en vain. Une bataille s’ensuivit avec la défaite des Français du Maine. C’est la seule bataille de cette année 1422. L’hiver pointe aux portes du comté. On suspend les hostilités. Au printemps 1423, les chevauchées recommencent. Ambroise Ier de Loré veut venger sa défaite de novembre. Vers fin de l’été 1423, lord William de la Pole, duc de Suffolk, un des grands capitaines anglais de la guerre de Cent Ans, prépare une expédition depuis la Normandie vers le Maine. Avec deux mille hommes et cinq ou six cents archers , il le traverse en pillant tout sur son passage, et ce, jusqu’à Segré. La belle-mère de Charles VII, la reine Yolande d’Aragon, qui est à Angers, prend peur et se renseigne sur l’avancée des Anglais auprès de Ambroise Ier de Loré qui est en pointe du Maine dans sa forteresse de Sainte-Suzanne en Mayenne. Il lui rapporte qu’ils se préparent à retourner en Normandie avec un énorme butin pris lors de leurs pillages, notamment douze cents bœufs et vaches des prés d’Anjou....…
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1 Ma campagne de promotion 6 : Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 - 1369 6:25
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Chers amis, Chers lecteurs, Je vais bientôt être édité, par les Éditions Maïa, pour un livre qui me tient à cœur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369, mais j’ai encore besoin de Vous, il me manque quelques précommandes. Une campagne de prévente et de promotion est lancée et vous la trouverez en cliquant sur ce lien ci-joint: https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/ . Je vous invite à vous joindre à moi dans cette nouvelle aventure et à m'aider à faire de la parution de mon livre, un succès. Je compte sur Vous. Vous découvrirez un nouvel extrait, le numéro 6 du livre, à la suite. N'hésitez pas à transmettre ce lien un maximum, autour de vous ! Tous vos partages comptent alors un grand merci d'avance pour votre appui ! Je vous propose, donc, un nouvel extrait de mon livre : Pour cette 6e promotion, je vous présente : la bataille de Najéra, l’impossible victoire D’abord, les armées du roi de Castille, Henri II, et de Bertrand du Guesclin. À la prochaine, je développerai celles du prince de Galles et de Pierre Ier, le cruel, ex-roi de Castille. L’armée du roi Henri II et de Bertrand du Guesclin. « …Maintenant, il ne faut plus penser à un retour quelconque vers la paix. Le matin du 3 avril 1367, l’armée castillane quitte son emplacement protégé sur les hauteurs de Najéra, traverse le Najerilla et vient se placer dans la plaine face aux Anglais. La hardiesse de Henri de Trastamare frappe le prince de Galles d’un grand étonnement dont il fait part à son entourage...…
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Ce siège est peu connu sauf peut-être par les initiés. Montargois et Montargoise ! Quand vous emprunterez l’avenue Gaillardin (en face de la gendarmerie), vous la traverserez différemment après avoir lu ou écouté cette publication. La hardiesse et l’audace de ses habitants, pour libérer leur ville, font pâle figure devant les exploits répétés de Jeanne d’Arc et de ses capitaines au siège d’Orléans, à la bataille de Jargeau, de Meung-sur-Loire, de Beaugency, Patay et bien d’autres, deux ans plus tard. Cet acte, pourtant, héroïque restera longtemps dans l’oubli. La victoire de ses habitants sur l’ennemi anglais déstabilisa le dauphin Charles qui hésitait à affronter la triple alliance du traité d’Amiens. Cet évènement déclenchera chez lui la volonté de changer les choses, avec l’aide de son nouvel allié, le duc de Bretagne. La « Reconquête » de la France est en marche. Les Anglais qui veulent occuper toute la Loire décident de jeter leur dévolu sur la place forte de Montargis du roi de Bourges. En effet, ils désirent faire de cette ville, un grand quartier général qui surveillerait toute la Loire. Jean de Lancastre, Ier duc de Bedford et régent du royaume de France pour le roi d’Angleterre, envoie six mille hommes commandés par des chefs aguerris comme Richard de Beauchamp, 13e comte de Warwick, William de la Pole, 1er duc de Suffolk et son frère John, les premiers jours de juillet 1427....…
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1 Ma campagne de promotion 5: Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369 5:42
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Chers amis, Chers lecteurs, Je vais bientôt être édité par les Éditions Maïa pour un livre qui me tient à cœur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369, mais j’ai encore besoin de Vous. Une campagne de prévente et de promotion est lancée et vous la trouverez en cliquant sur ce lien ci-joint: https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/ . Je vous invite à vous joindre à moi dans cette nouvelle aventure et à m'aider à faire de la parution de mon livre, un succès. Je compte sur Vous. Vous découvrirez un nouvel extrait, le numéro 5, du livre, à la suite. N'hésitez pas à transmettre ce lien un maximum, autour de vous ! Tous vos partages comptent alors un grand merci d'avance pour votre appui ! Je vous propose, donc, un nouvel extrait de mon livre : Explications : Une des missions de Bertrand du Guesclin est de supprimer Pierre Ier le cruel, roi de Castille et de Léon, assassin de la belle-sœur du roi de France et allié des Anglais et de mettre à sa place, Henri Trastamare, son demi-frère, plus humain et proche des Français. Pierre Ier le cruel avec sa rage de tuer, sa soif de sang et sa barbarie, élimine tous ceux qui pourraient lui nuire, en particulier ses demi-frères. Après avoir assassiné don Fadrique grâce à sa couardise, il décide de s’en prendre à son autre demi-frère, don Tello. Mais, celui-ci, mis au courant de la mort de son frère, prend la fuite et part se réfugier à Bayonne, loin de ses terres de la province de Biscaye (de Bilbao). En furie de l’avoir raté, il cherche à assouvir sa soif de vengeance et organise l’assassinat de son cousin Jean d’Aragon, pourtant son allié de la première heure...…
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1 La bataille de la Male Jornade, 1 novembre 1450 7:38
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Avant de commencer, je n’écrirais que quelques mots, sur la promotion de mon livre, pour vous rappeler que j’ai besoin de vous pour sa publication qui me tient à cœur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369. Une campagne de prévente et de promotion est lancée; si vous souhaitez m’aider, cliquez sur le lien qui s’affiche : https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/ . Passons, maintenant, à ma publication ! La bataille de la Male Jornade le 1 °novembre 1450 A la fin de ce récit, je vous expliquerai la signification de « la Male Jornade ». Lisez et écoutez ! Allons, au récit de cette bataille ! En 1449, Charles VII rompt, le premier, la trêve de cinq ans conclue avec le roi d’Angleterre, Henri VI. Avec ses brillants capitaines, il assiège et reprend toutes les places fortes en Normandie après la bataille de Formigny en avril 1450. Maintenant, il faut libérer l’Aquitaine toujours occupée par les Anglais depuis le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II, roi d’Angleterre, en 1152. Partis de Normandie, sur ordre du roi, Jean II de Bourbon, comte de Clermont et Jean de Dunois dit le bâtard d’Orléans, à la tête d’une forte armée, prennent les villes neutres de Cognac et Saint-Maigrin dans la Saintonge. De son côté, Jean de Châtillon, comte de Penthièvre et vicomte de Limoges, assiège Bergerac qui se rend. Ils convergent tous vers Bordeaux. Par chance pour les Français, l’armée anglaise d’Henri VI est repartie en Angleterre, car le roi ne croyait pas, du tout, à la rupture de la trêve par le roi de France. Les Français s’approchent de Bordeaux....…
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