Artwork

Treść dostarczona przez France Médias Monde. Cała zawartość podcastów, w tym odcinki, grafika i opisy podcastów, jest przesyłana i udostępniana bezpośrednio przez France Médias Monde lub jego partnera na platformie podcastów. Jeśli uważasz, że ktoś wykorzystuje Twoje dzieło chronione prawem autorskim bez Twojej zgody, możesz postępować zgodnie z procedurą opisaną tutaj https://pl.player.fm/legal.
Player FM - aplikacja do podcastów
Przejdź do trybu offline z Player FM !

En Espagne, à la suite des inondations meurtrières, les fausses informations ajoutent du chaos

2:25
 
Udostępnij
 

Manage episode 448476774 series 97179
Treść dostarczona przez France Médias Monde. Cała zawartość podcastów, w tym odcinki, grafika i opisy podcastów, jest przesyłana i udostępniana bezpośrednio przez France Médias Monde lub jego partnera na platformie podcastów. Jeśli uważasz, że ktoś wykorzystuje Twoje dzieło chronione prawem autorskim bez Twojej zgody, możesz postępować zgodnie z procedurą opisaną tutaj https://pl.player.fm/legal.

Suite à la catastrophe naturelle qui s’est abattue en Espagne le mardi 29 octobre 2024, et qui a provoqué plus de 200 morts et des dizaines de disparus, il n’y a pas eu uniquement un déluge d’eau, mais aussi un torrent d’informations équivoques, fausses, exagérées et de fausses alertes sur les réseaux sociaux, ajoutant du chaos au chaos.

De notre correspondant à Madrid,

Dès le mercredi 30 octobre au matin, lorsque chacun pouvait constater le désastre, les dizaines de morts et de disparus, les édifices détruits, les voitures emportées dans les flots comme des rondins de bois, les polémiques sur les réseaux sociaux enflaient.

Le premier à signaler le terrible danger des informations sur ces réseaux sociaux, c’est José Miguel Basset, le chef provincial des pompiers. « La grande quantité de fake news, dit-il, provoque des problèmes d’ordre public et interrompt le travail des dispositifs de secours. » Pléthore de fausses informations ont circulé, par exemple, qu’une commune entière allait être évacuée, ou que dans des villes comme Sedavi ou Alfafar, il y avait des avenues d’eau provoquant de nouvelles victimes, ou encore que le numéro d’urgence, le 112, avait cessé de fonctionner.

À lire aussiNon, un mystérieux bateau n’a pas provoqué les inondations en Espagne

Des barrages en amont de Valence auraient cédé, une fake news dangereuse

L’extrême droite, notamment, et d’innombrables internautes qui se laissent séduire avec facilité par les théories du complot, ont colporté une fausse information extrêmement dangereuse : des barrages en amont de Valence auraient cédé.

Tout a commencé par une fausse alerte par WhatsApp, relayée ensuite par plusieurs réseaux sociaux, selon laquelle plusieurs barrages, comme ceux de Manises et de Benagéber, auraient cédé et qu’un autre tsunami d’eau allait se déverser sur Valence et ses environs.

Mais cela ne s’est arrêté là, car plusieurs membres de Vox, le parti d’extrême droite espagnol, ont alimenté l’idée totalement folle que les inondations et les crues étaient dues au fait que le gouvernement espagnol avait sciemment ouvert les portes d’un grand barrage. Le chef de file de Vox, Santiago Abascal, a accusé les socialistes au pouvoir d’en avoir fini avec les retenues d’eau dans le pays, origine de la tragédie.

Toutefois, dans un incroyable élan de solidarité, des milliers de volontaires ont aidé la population locale à déblayer les rues et les garages. Mais dans certains cas, des volontaires ont été stoppés, car ils saturaient les accès pour les équipes de secours.

À lire aussi Inondations en Espagne : la solidarité s’organise pour approvisionner et nettoyer

La colère parmi les sinistrés

Les victimes de la catastrophe ont manifesté leur colère à Paiporta, l’épicentre de la catastrophe, contre le roi Felipe VI et la reine Letizia. La foule les a insultés aux cris d’« assassins » et a lancé sur eux de la boue. Le couple royal s'en est sorti indemne, mais il a préféré interrompre son programme de visites dans d’autres zones sinistrées, par prudence.

À écouter François Gemmene : « La population doit identifier qui est responsable de la catastrophe »

  continue reading

311 odcinków

Artwork
iconUdostępnij
 
Manage episode 448476774 series 97179
Treść dostarczona przez France Médias Monde. Cała zawartość podcastów, w tym odcinki, grafika i opisy podcastów, jest przesyłana i udostępniana bezpośrednio przez France Médias Monde lub jego partnera na platformie podcastów. Jeśli uważasz, że ktoś wykorzystuje Twoje dzieło chronione prawem autorskim bez Twojej zgody, możesz postępować zgodnie z procedurą opisaną tutaj https://pl.player.fm/legal.

Suite à la catastrophe naturelle qui s’est abattue en Espagne le mardi 29 octobre 2024, et qui a provoqué plus de 200 morts et des dizaines de disparus, il n’y a pas eu uniquement un déluge d’eau, mais aussi un torrent d’informations équivoques, fausses, exagérées et de fausses alertes sur les réseaux sociaux, ajoutant du chaos au chaos.

De notre correspondant à Madrid,

Dès le mercredi 30 octobre au matin, lorsque chacun pouvait constater le désastre, les dizaines de morts et de disparus, les édifices détruits, les voitures emportées dans les flots comme des rondins de bois, les polémiques sur les réseaux sociaux enflaient.

Le premier à signaler le terrible danger des informations sur ces réseaux sociaux, c’est José Miguel Basset, le chef provincial des pompiers. « La grande quantité de fake news, dit-il, provoque des problèmes d’ordre public et interrompt le travail des dispositifs de secours. » Pléthore de fausses informations ont circulé, par exemple, qu’une commune entière allait être évacuée, ou que dans des villes comme Sedavi ou Alfafar, il y avait des avenues d’eau provoquant de nouvelles victimes, ou encore que le numéro d’urgence, le 112, avait cessé de fonctionner.

À lire aussiNon, un mystérieux bateau n’a pas provoqué les inondations en Espagne

Des barrages en amont de Valence auraient cédé, une fake news dangereuse

L’extrême droite, notamment, et d’innombrables internautes qui se laissent séduire avec facilité par les théories du complot, ont colporté une fausse information extrêmement dangereuse : des barrages en amont de Valence auraient cédé.

Tout a commencé par une fausse alerte par WhatsApp, relayée ensuite par plusieurs réseaux sociaux, selon laquelle plusieurs barrages, comme ceux de Manises et de Benagéber, auraient cédé et qu’un autre tsunami d’eau allait se déverser sur Valence et ses environs.

Mais cela ne s’est arrêté là, car plusieurs membres de Vox, le parti d’extrême droite espagnol, ont alimenté l’idée totalement folle que les inondations et les crues étaient dues au fait que le gouvernement espagnol avait sciemment ouvert les portes d’un grand barrage. Le chef de file de Vox, Santiago Abascal, a accusé les socialistes au pouvoir d’en avoir fini avec les retenues d’eau dans le pays, origine de la tragédie.

Toutefois, dans un incroyable élan de solidarité, des milliers de volontaires ont aidé la population locale à déblayer les rues et les garages. Mais dans certains cas, des volontaires ont été stoppés, car ils saturaient les accès pour les équipes de secours.

À lire aussi Inondations en Espagne : la solidarité s’organise pour approvisionner et nettoyer

La colère parmi les sinistrés

Les victimes de la catastrophe ont manifesté leur colère à Paiporta, l’épicentre de la catastrophe, contre le roi Felipe VI et la reine Letizia. La foule les a insultés aux cris d’« assassins » et a lancé sur eux de la boue. Le couple royal s'en est sorti indemne, mais il a préféré interrompre son programme de visites dans d’autres zones sinistrées, par prudence.

À écouter François Gemmene : « La population doit identifier qui est responsable de la catastrophe »

  continue reading

311 odcinków

Wszystkie odcinki

×
 
Loading …

Zapraszamy w Player FM

Odtwarzacz FM skanuje sieć w poszukiwaniu wysokiej jakości podcastów, abyś mógł się nią cieszyć już teraz. To najlepsza aplikacja do podcastów, działająca na Androidzie, iPhonie i Internecie. Zarejestruj się, aby zsynchronizować subskrypcje na różnych urządzeniach.

 

Skrócona instrukcja obsługi