6 minutes avec André Schneider, directeur général de Genève Aéroport
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André Schneider quitte la direction générale de l'aéroport le 1er octobre, après huit ans, à sa tête. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac
Comment qualifier ces huit années?
"Une superbe expérience avec beaucoup de défis, comme la crise Covid. Elle nous a beaucoup secoués même si nous nous en sommes bien sortis. On a eu un plan sectoriel d'infrastructures aéronautiques où il fallait trouver un accord entre le canton et la confédération pour le futur de l'aéroport. Ce n'était pas un long fleuve tranquille. Je pense que je laisse "la maison" dans un bon état pour mon successeur".
Le 24 juin, vous avez organisé vers 5h du matin, une virée en motos, sur le tarmac de l’aéroport, avec d’autres cadres. C’est original comme pot de départ en retraite…
"Je n'ai rien organisé du tout. J'ai été convoqué à 4h20 du matin, à l'entrée de l'aéroport, en moto, par mes collègues de l'aéroport. C'était tout encadré, avant le trafic et où tout le monde vérifie la piste. Cela m'a fait très plaisir. On fait régulièrement des événements de ce type, pour le départ de collaborateurs. Par exemple, pour un collègue qui a quitté le contrôle du tarmac, quasiment tous les véhicules de l'aéroport se sont mis en parade devant lui. C'était une vraie surprise, pour moi. Ca peut étonner, je comprends, mais de l'autre côté, c'était tous mes collègues fans de motos. On a fait un petit tour sur la piste, encadrés par des voitures, en respectant toutes les régulières. C'est un petit clin d'œil!"
Le dialogue social s'est distendu pendant ces 8 ans.
"J'ai plutôt l'impression du contraire. On est passé par des hauts et des bas. On est aussi une entreprise qui doit s'adapter au temps. Le dialogue est rétabli. Nous avons aussi discuter des besoins de l'entreprise pour assurer le futur de l'aéroport. On a vu que pendant la crise Covid, nous étions une entreprise qui devait vivre avec ses propres moyens".
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