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L'aide publique au développement en quête de plus d’efficacité face aux coupes budgétaires

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Dans un cadre budgétaire restreint, la France a annoncé en février dernier devoir faire 10 milliards d’économie. 800 millions se feront sur les budgets de l’Aide publique au développement. Ce qui ramène l’APD à 0,5% du revenu national brut de l’État. Dans ce contexte, l’Agence française de développement a rendu publics ses résultats annuels mi-mai. Et la question des restrictions budgétaires ont pris une place importante dans les discussions.

Près d’un milliard d’économies va être réalisé sur l’aide publique au développement (APD). Des coupes qui n’inquiètent pas outre mesure le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux. « L’APD, c'est souvent les versements de projets qui ont été engagés des années avant, donc c'est une mesure de l'effort budgétaire. L'activité de l'AFD dépasse, et même excède les règles de l'aide publique au développement, défend Rémy Rioux. On a dit que l'aide française avait baissé de 11% entre 2023 et 2022. En 2023, l’AFD a augmenté ses activités de 10%. Donc, il y a quelque chose qui ne colle pas. » Le directeur de l’AFD prône d’ailleurs la recherche de nouveaux modèles : « Moi, je pense même que ces catégories sont un peu d'un autre temps et qu'il faut mieux mesurer notre activité. »

Parmi les partenaires de l’AFD : le Medef international. Philippe Gautier, son directeur général, estime qu’il ne s’agit pas tant des montants que de leur usage qui pose question. « Ce qu'on demande surtout, c'est de mieux utiliser cette aide. On peut certainement faire beaucoup mieux avec 0,5% [du RNB] en créant des effets de levier », met-il en avant. Il souligne également la nécessité de disposer « d'autres instruments de garantie qui nous permettraient de co-investir dans un certain nombre de pays et aussi d'apporter des solutions dans différents secteurs », comme celui de l’énergie, le numérique ou le développement urbain « qui sont des facteurs de déstabilisation dans un certain nombre de pays ».

Un fléchage de la taxation des transactions financières vers la solidarité ?

Très ancrées sur le terrain, les ONG et organisations de la société civile ont reçu le soutien de l’AFD à hauteur de près d’un demi-million d’euros l’année dernière. Malgré l’optimisme affiché, le président de Coordination SUD qui regroupe plus de 170 organisations, alerte sur les conséquences d’une telle trajectoire. « C'est quelque chose qui nous inquiète fortement, qui vient un peu à rebours de la dynamique lancée depuis 2017 par le président de la République, explique Olivier Bruyeron. Je pense qu'il y a une question de crédibilité qui se pose même si nous comprenons bien que les contextes des finances publiques françaises peut être compliqué. »

Cependant, pour lui, la baisse des budgets n’est pas une fatalité. « Il y a des voix pour y arriver et nous avançons d'ailleurs des propositions autour de l'évolution de la taxe sur les transactions financières qui en étant affecté à 100% à la solidarité internationale, permettrait à la France d'être au rendez-vous de l'aide publique au développement », argumente-t-il.

En 2021, une loi consacrait l’ambition d’attribuer 0,7% de son revenu national brut à l’aide publique au développement. Un objectif de fait revu à la baisse.

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Près d’un milliard d’économies va être réalisé sur l’aide publique au développement (APD). Des coupes qui n’inquiètent pas outre mesure le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux. « L’APD, c'est souvent les versements de projets qui ont été engagés des années avant, donc c'est une mesure de l'effort budgétaire. L'activité de l'AFD dépasse, et même excède les règles de l'aide publique au développement, défend Rémy Rioux. On a dit que l'aide française avait baissé de 11% entre 2023 et 2022. En 2023, l’AFD a augmenté ses activités de 10%. Donc, il y a quelque chose qui ne colle pas. » Le directeur de l’AFD prône d’ailleurs la recherche de nouveaux modèles : « Moi, je pense même que ces catégories sont un peu d'un autre temps et qu'il faut mieux mesurer notre activité. »

Parmi les partenaires de l’AFD : le Medef international. Philippe Gautier, son directeur général, estime qu’il ne s’agit pas tant des montants que de leur usage qui pose question. « Ce qu'on demande surtout, c'est de mieux utiliser cette aide. On peut certainement faire beaucoup mieux avec 0,5% [du RNB] en créant des effets de levier », met-il en avant. Il souligne également la nécessité de disposer « d'autres instruments de garantie qui nous permettraient de co-investir dans un certain nombre de pays et aussi d'apporter des solutions dans différents secteurs », comme celui de l’énergie, le numérique ou le développement urbain « qui sont des facteurs de déstabilisation dans un certain nombre de pays ».

Un fléchage de la taxation des transactions financières vers la solidarité ?

Très ancrées sur le terrain, les ONG et organisations de la société civile ont reçu le soutien de l’AFD à hauteur de près d’un demi-million d’euros l’année dernière. Malgré l’optimisme affiché, le président de Coordination SUD qui regroupe plus de 170 organisations, alerte sur les conséquences d’une telle trajectoire. « C'est quelque chose qui nous inquiète fortement, qui vient un peu à rebours de la dynamique lancée depuis 2017 par le président de la République, explique Olivier Bruyeron. Je pense qu'il y a une question de crédibilité qui se pose même si nous comprenons bien que les contextes des finances publiques françaises peut être compliqué. »

Cependant, pour lui, la baisse des budgets n’est pas une fatalité. « Il y a des voix pour y arriver et nous avançons d'ailleurs des propositions autour de l'évolution de la taxe sur les transactions financières qui en étant affecté à 100% à la solidarité internationale, permettrait à la France d'être au rendez-vous de l'aide publique au développement », argumente-t-il.

En 2021, une loi consacrait l’ambition d’attribuer 0,7% de son revenu national brut à l’aide publique au développement. Un objectif de fait revu à la baisse.

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