Au café avec Jean-Philippe Tschumi

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Tous les jeudis, un journaliste de la rédaction du Sport-Center se pose pendant une demi-heure avec un acteur du sport romand. Ce nouvel épisode va vous piquer les mollets, puisque Florian Vaney est allé discuter avec l’ultratraileur vaudois.

Naît-on ultratraileur? Probablement pas. Mais voir le jour à Corbeyrier, sur les hauteurs d’Aigle, perché à 900 m d’altitude au croisement de tant de chemins de randonnée, contribue sans doute à la naissance d’une passion. C’est ce qui est arrivé à Jean-Philippe Tschumi (41 ans), ancien plâtrier devenu l’un des plus grands noms de la discipline.

Dans l’atmosphère fraîche de novembre et sur la terrasse du seul bistrot du village, il évoque les contours d’un quotidien resté simple, entre ses sorties quotidiennes de plusieurs heures et cette petite maison qui l’abrite et qu’il retape le reste du temps. Il ne dit pas qu’il vit de son sport, mais qu’il “fait en sorte d’en vivre”. Ce même sport qui comble aujourd’hui la part de lui en proie aux addictions.

3e de la mythique Diagonales des fous en octobre, à la lutte avec les meilleurs avant de se voir contraint à l’abandon à l’occasion de l’Ultra-trail du Mont-Blanc peu avant ça, Jean-Philippe Tschumi fera peut-être de 2024 l’année de tous c(l)es records. En attendant, il met des mots, auxquels il a longuement eu le temps de réfléchir durant ses 15 à 30 heures d’entraînement hebdomadaire, sur ce qu’il vit.

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