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Episode 12 - Marie-Odile

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"Après cette agression sexuelle, j'ai mangé : je ne voulais plus qu'on me regarde. J'ai voulu avaler mes sentiments", résume Marie-Odile, dans l'épisode 12 d'Extimité. Elle raconte l'hypersexualisation qu'elle a subie puis utilisée, sa relation avec sa mère afro-brésilienne qui l'a élevée comme blanche, et comment l'art l'a aidée à se réconcilier avec ses origines. Elle y évoque notamment : (1:30) Son enfance, de la Guyane à la Réunion, avant d’arriver en France métropolitaine où sa famille n’a jamais été perçue comme telle. (11:00) La blondeur de ses cheveux défrisés et ce qu'ils représentaient pour sa mère afro-brésilienne : "Pour ma mère, il ne fallait pas que je fasse créole, il fallait que je reste blanche. Pour elle, c'était un moyen de me protéger de tout ce qu'elle avait vécu [du racisme intra-familiale et de la société]" (17:00) (18:30) En quoi "le racisme est un héritier de l'esclavage", et le Brésil une société pigmentocratique (20:00) Ses études d'histoire de l'art qui l'ont aidée à voir les liens entre le Brésil et l'Afrique (26:00) Pourquoi sa mère l'a élevée comme blanche et son petit-frère comme noir (30:30) L'hypersexualisation qu'elle subit à cause du cliché de "La Brésilienne" : "Longtemps, j'ai cru que cette part là de mon métissage ne m'apportait que des problèmes par rapport à mon corps. [...] J'ai été plusieurs fois agressée sexuellement et je croyais que c'était la faute de mon corps" (37:00)TRIGGER WARNING / AVERTISSEMENT : Marie-Odile raconte de manière détaillée comment un homme l'a enfermée dans sa voiture et l'a touchée. Elle a pu s'échapper avant qu'il ne puisse la violer. Si ce genre d'histoires vous gêne trop, nous vous conseillons de sauter de 37:00 jusqu'à 39:20. Cette agression sexuelle lui a provoqué des troubles du comportement alimentaire : "Après cette agression, j'ai mangé. Je ne voulais plus qu'on me regarde." (42:30) Son hyperactivité sexuelle post-agression : "Quand je me suis mis un coup de pied au cul et me suis reprise en main, je me suis mise à consommer des mecs en me disant : ok, on ne m'a pas respectée, eh bien je vais faire comme les mecs maintenant. Je prends, je jette. Je couche avec qui je veux, quand je veux, c'est moi qui décide." (47:00) Comment il a été difficile pour elle de trouver l'amour ensuite : "Est-ce qu'il faut que je m'adoucisse, en fait ?" (53:30) Sa réception de #MeToo, elle qui avait déjà tenté plusieurs fois de raconter les agressions et viols qu'elle a subis mais a été silencié par les amies à qui elle se confiait : "Parfois, ça me sidère la non-solidarité entre les femmes" (57:30) Les traumatismes de sa mère, policière à la brigade des mineures au Brésil, et de ses ancêtres esclaves déracinés dont elle est sans doute l'héritière (1:03:00) Sa vision du féminisme : "Je pense que j'ai toujours eu une démarche plus ou moins féministe, sans forcément avoir tout lu sur le sujet. Aujourd'hui, le féminisme est tellement répandu, à la portée de chacun.e, que tu peux te sentir féministe tout comme tu peux te sentir religieux sans aller à l'église." (1:06:30) Comment l'art l'a aidée à réconcilier ses identités : "L'art m'a même servi de thérapie quand je ne pouvais pas parler : je dessinais mes traumatismes. Les sublimer par l'art me permettait de les faire sortir de moi. Aujourd'hui, il cimente mes identités, je peux tout réconcilier grâce à ça." Ce podcast est une création originale de Douce Dibondo et Anthony Vincent. Générique : To Na Bi - Persian Empire. Pistes sonores diffusées : - Preciso Me Encontrar - Liniker e Ilú Obá De Min - Letra - Tribalistas - Velha Infancia - "Apprendre à se pardonner" par Marie-Odile - Extrait de l'essai Bad Feminist de Roxanne GAY

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