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Nancy Bonamy parle des défis des travailleurs humanitaires expatriés

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Nancy Bonamy parle des défis des travailleurs humanitaires expatriés

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Comment naviguer les défis de l’expatriation tout en préservant son bien-être ? Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde » réalisé en partenariat avec Expat-Pro, Gauthier Seys reçoit Nancy Bonamy, une expatriée au parcours inspirant et coach spécialisée dans l’accompagnement des travailleurs humanitaires. Nancy partage avec nous ses débuts en Afrique et son expérience enrichissante au sein de plusieurs ONG dans des contextes particulièrement difficiles, tels que la Palestine et l’Irak. Son témoignage met en lumière la réalité des expatriés, souvent confrontés à des défis uniques, notamment le risque de burn-out et la quête d’un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Au fil de la conversation, Nancy évoque son parcours professionnel et personnel, soulignant les moments clés qui l’ont poussée à réévaluer ses priorités, surtout après avoir fondé une famille. Elle a choisi de se former au coaching pour aider d’autres expatriés à affronter leurs propres transitions de vie. Dans un monde où la mobilité internationale est de plus en plus courante, il est essentiel de se reconnecter à soi-même et de clarifier ses valeurs et objectifs. Nancy nous rappelle que ces réflexions sont d’autant plus cruciales pour les français dans le monde qui vivent des situations de stress et d’incertitude.

Ce dialogue enrichissant aborde également la complexité des identités professionnelles et personnelles des expatriés, en particulier pour les conjoints qui accompagnent des travailleurs humanitaires. Les conseils de Nancy sont une véritable ressource pour ceux qui envisagent une expatriation ou qui se trouvent déjà en mobilité internationale, qu’il s’agisse de préparer un retour en France, de s’adapter à une vie d’expatriée ou d’étudier à l’étranger. Les auditeurs découvriront des stratégies pratiques pour mieux gérer leur quotidien et trouver un équilibre durable.

Ne manquez pas cet épisode riche en enseignements et en émotions, qui offre une perspective unique sur la vie des expatriés et les défis qu’ils rencontrent. Que vous soyez déjà expatrié ou en train de planifier votre aventure à l’étranger, cette conversation avec Nancy Bonamy vous fournira des outils précieux pour réussir votre parcours. Rejoignez-nous sur radio en ligne et plongez dans le monde fascinant des interviews expatriés avec 10 minutes, le podcast des Français dans le monde.
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https://nancybonamy.com/

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Podcast n°2331 (Novembre 2024) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Transcription de l’interview :

Gauthier Seys Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je l’ai dit des centaines de fois, j’ai toujours une fiche pour dire ce truc incroyable. Je suis Gauthier Seyss et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Nancy Bonamy, direction Yaoundé au Cameroun. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde. Nancy Bonamy françaisdanslemonde.fr Gauthier Seys On va se retrouver en Afrique, Nancy m’a dit, tu sais, à tout moment, il peut y avoir une petite coupure d’électricité, ça, ça fait partie des joies africaines. Bonjour, bienvenue Nancy. Nancy Bonamy Bonjour, merci, j’ai envie d’être là et effectivement, on verra bien, mais après 10 minutes, j’espère qu’il n’y aura pas de coupure d’électricité. Gauthier Seys On espère, en tout cas, on salue Expat Pro qui nous a mis en relation. Tu es donc référencée sur cette plateforme et on va parler de… coaching, la transition lorsqu’on est dans des situations, notamment celle de travailler dans le monde de l’humanitaire. Sur l’antenne de la Radio des Français dans le Monde, on a souvent évoqué ce sujet de l’humanitaire. C’est une partie des expats qui est très spécifique, j’ai l’impression, et qui regorge de problématiques. Est-ce que j’ai faux ? Non, Nancy Bonamy c’est vrai. Il y a ses propres problématiques. Gauthier Seys C’est ça, voilà. Nancy Bonamy En plus d’être expatriés, il s’ajoute les problématiques liées à leur secteur de travail, aux enjeux de leur travail et des conditions dans lesquelles ils travaillent aussi, etc. Donc ça ajoute d’autres problématiques. Gauthier Seys On va en parler, mais avant, on va revenir sur ta vie de chat, puisque tel un chat, tu en as eu plusieurs. Tu commences en naissant à Kinshasa. Déjà, tu es plongée directement dans l’interculturel. mais tu vas grandir et faire tes études en Suisse. Très vite, tu voulais repartir en Afrique. C’est chose faite, tu as 21 ans. Tu rentres dans une ONG direction Madagascar. Tu crois que d’être née en Afrique, d’être née dans cette culture, ça a fait de toi une expat ? Nancy Bonamy Clairement, je pense que c’est vraiment ça. Bien que je suis partie, j’avais un an. On s’imagine bien que je n’ai pas de souvenirs concrets. Mais mes parents y ont vécu sept ans à Kinshasa. Toutes nos salons engorgeaient d’objets de Kinshasa et puis le récit sans arrêt aussi sur cette époque-là. Donc depuis toute petite, je disais, moi je veux être enseignante primaire, je veux être maîtresse. Je disais, je veux repartir enseigner en Afrique. Donc c’est venu de là en fait, c’est venu de ma naissance effectivement. Gauthier Seys Et on va voir que tu as pas mal parcouru le monde pour qu’au final tu y aies toujours en Afrique. C’est qu’il y a vraiment un amour pour ce continent. Nancy Bonamy Oui, alors j’aime beaucoup l’Afrique. J’ai fait plusieurs pays d’Afrique. Chaque pays est très différent. C’est ça qu’on oublie souvent. Après, le fait que je sois en Afrique aujourd’hui, c’est un peu du hasard parce que là, c’est plus lié à l’employeur de mon mari qui envoie là où il y a des besoins. Donc, oui, ça a été un choix parce qu’on a dit oui. Mais voilà, c’est aussi les circonstances qui ont fait qu’il y avait un retour. Et c’est vrai que ça faisait quand qu’on n’était pas revenu en Afrique. Mais j’ai rencontré mon mari en Afrique aussi, par ailleurs. Oui, Gauthier Seys l’Afrique est toujours dans le coin quand même. Par amour, tu vas rentrer ensuite à Bordeaux Tu vas travailler dans le monde de la musique Et puis c’est reparti pour l’humanitaire Tu rentres au comité international de la Croix-Rouge Et alors là, tu m’as fait une liste de pays Je t’avoue, j’ai lâché l’affaire, j’ai arrêté de les écrire Refais au moins un petit tour de MapMonde Nancy Bonamy Je le sais, j’ai travaillé, j’ai commencé en Palestine, ensuite je suis allée en Tchétchénie, ensuite au Congo, Congo-Brazzaville, l’autre Congo, ensuite au Soudan et puis ensuite en Irak. Et après j’ai travaillé au siège d’organisation qui est basé à Genève pendant aussi deux ans. Gauthier Seys Des visites aux prisonniers de guerre, une période assez intense, difficile d’ailleurs, quand on est encore quand même tout jeune dans la découverte. d’un job, de se retrouver dans des situations qui ne sont pas toujours fastoches ? Nancy Bonamy Oui, alors, je dirais, passionné par ce que je faisais. Comment expliquer ça ? Oui, c’est difficile parce qu’on est face à des situations très complexes. Et là, c’était quand même beaucoup de terrain aussi très opérationnel, comme on dit, mais j’ai rencontré des situations atypiques, même difficiles à raconter. C’est difficile, mais je dois dire que j’avais une telle passion et je trouvais ça tellement intéressant. On est proche aussi, très, très proche des gens qu’on peut essayer d’aider, etc. Ce qui fait que j’ai adoré cette période, c’est clair. Même si à la fin, j’ai décidé de quitter l’immobilier, mais j’ai beaucoup aimé. À l’époque, j’étais jeune, sans enfant. Il y avait aussi des circonstances qui facilitaient un peu. Mais comme on le mentionnait un peu tout à l’heure, ça… Ça fait aussi partie des enjeux qui font que c’est un métier qui est extrêmement prenant et qui peut nous amener à un moment donné à ce qu’on se requestionne ou à ce qu’on expérimente un burn-out ou des choses comme ça. Ce n’est pas forcément facile. Ce sont des circonstances d’expatriation qui sont quand même très particulières en termes de sécurité et en termes de soutien. Gauthier Seys Alors, on a évoqué le sujet du burn-out pour les humanitaires. Eh bien, tu vas tout doucement après un mariage des enfants. et quelques autres expatriations en France encore ou à New York, faire tes études de coaching. Et aujourd’hui, tu accompagnes des expats, qu’ils soient solos, en couple ou en famille, des conjoints expats et donc des gens qui travaillent dans l’humanitaire. Tu m’as dit, après avoir eu les enfants, l’expatriation s’est devenue plus difficile pour toi. Les changements, tu les as moins facilement accusés. Nancy Bonamy Oui, c’est vrai que quand je suis partie solo, c’était facile de faire des changements à tout moment, que ce soit de carrière ou de pays ou autre. Pour moi, après ce n’est pas pour tout le monde comme ça, mais pour moi d’avoir eu des enfants, ça a complètement chamboulé mes valeurs où je voulais mettre mes priorités. Et surtout l’importance d’avoir un équilibre de vie qui me permette aussi d’être maman. Donc je trouvais ça difficilement compatible avec l’humanitaire. Mon mari étant dans l’humanitaire aussi, ça a pris. poser plein de nouvelles questions, en fait, pour moi. Et à partir de là, j’ai cherché à voir ce que je pourrais faire d’autre. Et ça a été une période complexe. Pour la première fois, je trouvais difficile de transiter vers un nouveau métier, de transiter vers d’autres choses. Voilà, c’est grâce à une opportunité. Donc, mon mari a été… On était à l’époque en Suisse. Mon mari a été envoyé à New York. Une fois arrivé à New York comme conjointe, et ça, c’est un statut aussi, par ailleurs. que j’ai trouvé extrêmement challenging, extrêmement compliqué parce qu’on se retrouve avec la rupture de beaucoup de choses, de notre identité professionnelle, sociale, qu’est-ce qu’on fait, comment on se réinvente, qui a ajouté au questionnement. Et c’est arrivé à New York, j’avais la chance quand on est à New York où j’ai pu prendre justement des études de coaching et petit à petit j’ai pu clarifier en fait mes valeurs, ce que je voulais, mes forces et puis ce que je voulais pour la suite et que j’ai pu me créer mon nouveau travail. Gauthier Seys Et évidemment, en répondant à ces questions, tu t’es aussi rendu compte que tu pouvais répondre à ceux des autres. Te voilà coach, du coup, avec justement cette envie de clarifier qu’est-ce qu’on veut selon les périodes de sa vie, selon les expériences que l’on a. Cette variable peut s’amplifier. Et donc, l’idée, c’est que tu es là pour répondre, pour accompagner, pour chercher des réponses. Nancy Bonamy Oui, c’est exactement ça. Donc, on a tout. Tous un peu, avec 35, 40, 45 ans, on a souvent cette question du monde. Est-ce que je veux continuer ce que je fais aujourd’hui professionnellement pour toujours ? Est-ce que mes choix de mes 20 ans sont toujours d’actualité ? Et c’est vrai que c’est cette transition-là qui est naturelle, saine et importante. Et moi, je travaille particulièrement avec des expatriés conjoints et humanitaires parce qu’ils s’ajoutent à cette transition de vie, de milieu de vie. les enjeux liés à leur situation d’expat, ce qu’ils font, qu’ils sont tout le temps dans le changement, etc. Donc, les aides à reclarifier qui ils sont, déjà, et puis, il y a aussi, et de là, à clarifier ensuite ce qu’ils veulent vraiment, quel est le prochain chapitre professionnel ou personnel qu’ils souhaitent offrir à leur vie. Et c’est vrai que d’une personne à l’autre, et aussi d’une catégorie à l’autre, entre un expat, un humanitaire et une conjointe, les enjeux et les réflexions sont souvent très différents. Même si le processus de réflexion est le même, au fond. Gauthier Seys Est-ce que si on s’arrête sur le sujet des personnes qui travaillent dans l’humanitaire, à 20 ans et à 40 ans, on n’a plus la même… Alors, peut-être pas la même fougue, mais est-ce que ça use un peu, finalement ? Est-ce que cette candeur qu’on peut avoir à 20 ans de se dire je vais aider le monde à 40 ans, ça peut finalement acculer un peu ? Nancy Bonamy Oui, je pense qu’il y a deux ça. C’est que quand on commence dans l’humanitaire, on est quand même plein de… On veut avoir un impact dans le monde qui soit positif. Et donc, on est plein d’engouement et de motivation par rapport à ça. Et au fil des années, on voit aussi les limites. On voit aussi ce qui est compliqué. On voit aussi les problèmes internes à notre organisation. On voit beaucoup de choses différentes qui font que parfois, cette passion-là est impactée. On n’a plus cette même envie. Mais c’est souvent aussi plus… Les gens qui viennent vers moi, pour beaucoup, c’est une envie d’un équilibre de vie. On ne commence pas à 20 ans dans l’humanitaire, en tout cas pas dans ce qui est… C’est à partir de la limite, c’est 25 ans ou un peu plus de 25-30 ans. Quand il s’agit de l’humanitaire, en tout cas dans les situations d’urgence. Mais ce qui arrive surtout, c’est à un moment donné de se dire Bon, maintenant j’ai 35 ans, 40 ans, j’aimerais aussi avoir une vie en dehors du travail, une vie personnelle, éventuellement rencontrer quelqu’un, ce qui n’est pas très facile justement parce qu’en tant qu’humanitaire, on change très souvent de notion. Là où on est, il n’y a pas grand-chose, etc. Donc c’est tout ce questionnement de qu’est-ce que je veux pour ma vie ? Alors soit est-ce que je change, je sors de ce secteur parce que j’en peux plus, soit si je reste dans ce secteur, comment est-ce que je peux trouver un meilleur équilibre pour que j’ai quand même aussi une vie en dehors du travail ? Et c’est possible, même en tant qu’humanitaire, même dans des contextes d’urgence, d’avoir une vie quand même en dehors de son engagement. Gauthier Seys J’ai une question peut-être un petit peu dure, mais est-ce qu’il y a un peu de désillusion lorsqu’on travaille dans l’humanitaire qui s’accumule ? Nancy Bonamy Ah oui, vraiment, c’est même pas du tout, c’est clairement une… Il y a un peu de désillusion qui apparaît à un moment ou à un autre. Pour certains, c’est passager et la motivation revient. Et pour d’autres, justement, ça s’ancre et ça s’ancre. C’est là où c’est important de faire un point pour voir d’où ça vient, qu’est-ce qui pêche, pourquoi, etc. Parce que tout n’est pas facile. Et puis, pas seulement par rapport aux situations qu’on rencontre, mais aussi par rapport à… Même si le secteur humanitaire essaye d’être de plus en plus en soutien aux humanitaires et comprend l’importance de la santé mentale et autres, mettre en place des programmes et des formations, ça reste souvent malgré tout pas encore suffisant, parce que les besoins opérationnels reviennent. Et en ce moment, quand on voit la situation dans le monde, il y a beaucoup de besoins. Donc il y a beaucoup de besoins et donc on demande beaucoup aux humanitaires. Gauthier Seys Il y a une envie, mais ce n’est pas encore complètement là. Nancy Bonamy Voilà. Et puis il y a un discours en tous les cas et la mise en pratique est complexe. Elle est complexe à plein de niveaux. Gauthier Seys Alors je vous invite à découvrir le site internet nancybonami.com sur lequel on ne parlera pas que de l’humanitaire. Il y a aussi une autre place qui peut être quasiment un terrain de guerre, c’est être conjoint accompagnateur. Là aussi tu identifies des personnes qui ont besoin de faire le point sur qui ils sont et avec qui tu établis des nouveaux scénarios de vie. Nancy Bonamy Oui, alors complètement, après quelques années comme conjointe, que ce soit peu d’années ou beaucoup d’années, la question vient, OK, qu’est-ce que je fais maintenant ? Et ça, c’est indépendamment s’il continue en expat ou il rentre au pays. Alors, le retour au pays est souvent un moment donné où elles se disent, il faut maintenant que je me relance. Mais c’est vraiment complexe comme statut, et d’autant plus que pas beaucoup de monde le comprend. Autant, si je donne un parallèle qui est un peu peut-être bocal, vous me direz, mais… Un humanitaire, il a au moins la reconnaissance. Beaucoup de gens admirent ce qu’ils font. Le conjoint expat, on s’en fout complet. Pardon ? Gauthier Seys Le conjoint expat, on s’en fout complet. Il ne fait rien pour la planète. Nancy Bonamy Au contraire, on va même lui dire Mais pourquoi tu te plaintes ? Imagine la vie que tu as. Et c’est beaucoup plus complexe que ça parce qu’il a dû rompre avec un bon nombre de ses identités, que ce soit professionnelle, sociale. Beaucoup de conjoints se disent Mais allez à une soirée. Qu’est-ce que je dis quand on me demande qu’est-ce que je fais ? Ne serait-ce que ça. Donc, un conjoint, souvent, perd énormément confiance en soi. Et donc, l’idée, c’est de se reconnecter à qui on est, parce qu’un conjoint, mine de rien, ça les fait souvent rire au début quand je leur dis, mais vous avez acquis de grandes capacités de leadership, de grandes compétences de leadership en tant que conjoint. Et c’est ça, c’est se reconnecter à qui on est, à ce qu’on sait faire, et puis après aussi, oser se poser la question de qu’est-ce qu’on veut. Parce qu’en tant que conjoint, on a surtout suivi son mari et puis on s’est adapté aux besoins des enfants, etc. Donc oui, c’est vraiment… C’est pour ça qu’à un moment donné, je me suis posé la question est-ce que je me concentre que sur les humanitaires, que sur les conjoints ? Et je trouve en fait que ces deux catégories ont vraiment des besoins différents et des problèmes différents qui sont intéressants et nécessaires d’adresser finalement pour les aider. Et c’est une question de… Parce que si on est sur ce qu’on veut, sur ce qu’on a à offrir, et aussi sur qui on est en fait. Gauthier Seys Alors pour toute transition professionnelle ou personnelle, Nancy est là pour vous accompagner avec un tout nouveau site web que je vous invite à découvrir. Le lien est dans ce podcast. Merci au Cameroun de nous avoir accordé 10 minutes sans coupure d’électricité. Oui, Nancy Bonamy c’est vrai. Oui, merci pour ça. Je vous remercie beaucoup pour cette opportunité de parler avec toi. Gauthier Seys Eh bien, ça a été un plaisir. Tu as en plus… Toi-même, le plaisir d’écouter un peu les podcasts de la radio, avec toute la diversité dans laquelle on peut baigner. Nancy Bonamy Exactement, c’est ce que je te disais. Je trouve super intéressant ce format de 10 minutes. Et puis, la diversité des interventions, des personnes, c’est très chouette. Je vais le recommander autour de moi. Gauthier Seys Tu as rejoint la galerie des personnes qui sont passées sur la radio avec le podcast 2331. Belle journée, à bientôt. Nancy Bonamy Merci. Bonne journée. point fr
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Au fil de la conversation, Nancy évoque son parcours professionnel et personnel, soulignant les moments clés qui l’ont poussée à réévaluer ses priorités, surtout après avoir fondé une famille. Elle a choisi de se former au coaching pour aider d’autres expatriés à affronter leurs propres transitions de vie. Dans un monde où la mobilité internationale est de plus en plus courante, il est essentiel de se reconnecter à soi-même et de clarifier ses valeurs et objectifs. Nancy nous rappelle que ces réflexions sont d’autant plus cruciales pour les français dans le monde qui vivent des situations de stress et d’incertitude.

Ce dialogue enrichissant aborde également la complexité des identités professionnelles et personnelles des expatriés, en particulier pour les conjoints qui accompagnent des travailleurs humanitaires. Les conseils de Nancy sont une véritable ressource pour ceux qui envisagent une expatriation ou qui se trouvent déjà en mobilité internationale, qu’il s’agisse de préparer un retour en France, de s’adapter à une vie d’expatriée ou d’étudier à l’étranger. Les auditeurs découvriront des stratégies pratiques pour mieux gérer leur quotidien et trouver un équilibre durable.

Ne manquez pas cet épisode riche en enseignements et en émotions, qui offre une perspective unique sur la vie des expatriés et les défis qu’ils rencontrent. Que vous soyez déjà expatrié ou en train de planifier votre aventure à l’étranger, cette conversation avec Nancy Bonamy vous fournira des outils précieux pour réussir votre parcours. Rejoignez-nous sur radio en ligne et plongez dans le monde fascinant des interviews expatriés avec 10 minutes, le podcast des Français dans le monde.
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Gauthier Seys Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je l’ai dit des centaines de fois, j’ai toujours une fiche pour dire ce truc incroyable. Je suis Gauthier Seyss et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Nancy Bonamy, direction Yaoundé au Cameroun. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde. Nancy Bonamy françaisdanslemonde.fr Gauthier Seys On va se retrouver en Afrique, Nancy m’a dit, tu sais, à tout moment, il peut y avoir une petite coupure d’électricité, ça, ça fait partie des joies africaines. Bonjour, bienvenue Nancy. Nancy Bonamy Bonjour, merci, j’ai envie d’être là et effectivement, on verra bien, mais après 10 minutes, j’espère qu’il n’y aura pas de coupure d’électricité. Gauthier Seys On espère, en tout cas, on salue Expat Pro qui nous a mis en relation. Tu es donc référencée sur cette plateforme et on va parler de… coaching, la transition lorsqu’on est dans des situations, notamment celle de travailler dans le monde de l’humanitaire. Sur l’antenne de la Radio des Français dans le Monde, on a souvent évoqué ce sujet de l’humanitaire. C’est une partie des expats qui est très spécifique, j’ai l’impression, et qui regorge de problématiques. Est-ce que j’ai faux ? Non, Nancy Bonamy c’est vrai. Il y a ses propres problématiques. Gauthier Seys C’est ça, voilà. Nancy Bonamy En plus d’être expatriés, il s’ajoute les problématiques liées à leur secteur de travail, aux enjeux de leur travail et des conditions dans lesquelles ils travaillent aussi, etc. Donc ça ajoute d’autres problématiques. Gauthier Seys On va en parler, mais avant, on va revenir sur ta vie de chat, puisque tel un chat, tu en as eu plusieurs. Tu commences en naissant à Kinshasa. Déjà, tu es plongée directement dans l’interculturel. mais tu vas grandir et faire tes études en Suisse. Très vite, tu voulais repartir en Afrique. C’est chose faite, tu as 21 ans. Tu rentres dans une ONG direction Madagascar. Tu crois que d’être née en Afrique, d’être née dans cette culture, ça a fait de toi une expat ? Nancy Bonamy Clairement, je pense que c’est vraiment ça. Bien que je suis partie, j’avais un an. On s’imagine bien que je n’ai pas de souvenirs concrets. Mais mes parents y ont vécu sept ans à Kinshasa. Toutes nos salons engorgeaient d’objets de Kinshasa et puis le récit sans arrêt aussi sur cette époque-là. Donc depuis toute petite, je disais, moi je veux être enseignante primaire, je veux être maîtresse. Je disais, je veux repartir enseigner en Afrique. Donc c’est venu de là en fait, c’est venu de ma naissance effectivement. Gauthier Seys Et on va voir que tu as pas mal parcouru le monde pour qu’au final tu y aies toujours en Afrique. C’est qu’il y a vraiment un amour pour ce continent. Nancy Bonamy Oui, alors j’aime beaucoup l’Afrique. J’ai fait plusieurs pays d’Afrique. Chaque pays est très différent. C’est ça qu’on oublie souvent. Après, le fait que je sois en Afrique aujourd’hui, c’est un peu du hasard parce que là, c’est plus lié à l’employeur de mon mari qui envoie là où il y a des besoins. Donc, oui, ça a été un choix parce qu’on a dit oui. Mais voilà, c’est aussi les circonstances qui ont fait qu’il y avait un retour. Et c’est vrai que ça faisait quand qu’on n’était pas revenu en Afrique. Mais j’ai rencontré mon mari en Afrique aussi, par ailleurs. Oui, Gauthier Seys l’Afrique est toujours dans le coin quand même. Par amour, tu vas rentrer ensuite à Bordeaux Tu vas travailler dans le monde de la musique Et puis c’est reparti pour l’humanitaire Tu rentres au comité international de la Croix-Rouge Et alors là, tu m’as fait une liste de pays Je t’avoue, j’ai lâché l’affaire, j’ai arrêté de les écrire Refais au moins un petit tour de MapMonde Nancy Bonamy Je le sais, j’ai travaillé, j’ai commencé en Palestine, ensuite je suis allée en Tchétchénie, ensuite au Congo, Congo-Brazzaville, l’autre Congo, ensuite au Soudan et puis ensuite en Irak. Et après j’ai travaillé au siège d’organisation qui est basé à Genève pendant aussi deux ans. Gauthier Seys Des visites aux prisonniers de guerre, une période assez intense, difficile d’ailleurs, quand on est encore quand même tout jeune dans la découverte. d’un job, de se retrouver dans des situations qui ne sont pas toujours fastoches ? Nancy Bonamy Oui, alors, je dirais, passionné par ce que je faisais. Comment expliquer ça ? Oui, c’est difficile parce qu’on est face à des situations très complexes. Et là, c’était quand même beaucoup de terrain aussi très opérationnel, comme on dit, mais j’ai rencontré des situations atypiques, même difficiles à raconter. C’est difficile, mais je dois dire que j’avais une telle passion et je trouvais ça tellement intéressant. On est proche aussi, très, très proche des gens qu’on peut essayer d’aider, etc. Ce qui fait que j’ai adoré cette période, c’est clair. Même si à la fin, j’ai décidé de quitter l’immobilier, mais j’ai beaucoup aimé. À l’époque, j’étais jeune, sans enfant. Il y avait aussi des circonstances qui facilitaient un peu. Mais comme on le mentionnait un peu tout à l’heure, ça… Ça fait aussi partie des enjeux qui font que c’est un métier qui est extrêmement prenant et qui peut nous amener à un moment donné à ce qu’on se requestionne ou à ce qu’on expérimente un burn-out ou des choses comme ça. Ce n’est pas forcément facile. Ce sont des circonstances d’expatriation qui sont quand même très particulières en termes de sécurité et en termes de soutien. Gauthier Seys Alors, on a évoqué le sujet du burn-out pour les humanitaires. Eh bien, tu vas tout doucement après un mariage des enfants. et quelques autres expatriations en France encore ou à New York, faire tes études de coaching. Et aujourd’hui, tu accompagnes des expats, qu’ils soient solos, en couple ou en famille, des conjoints expats et donc des gens qui travaillent dans l’humanitaire. Tu m’as dit, après avoir eu les enfants, l’expatriation s’est devenue plus difficile pour toi. Les changements, tu les as moins facilement accusés. Nancy Bonamy Oui, c’est vrai que quand je suis partie solo, c’était facile de faire des changements à tout moment, que ce soit de carrière ou de pays ou autre. Pour moi, après ce n’est pas pour tout le monde comme ça, mais pour moi d’avoir eu des enfants, ça a complètement chamboulé mes valeurs où je voulais mettre mes priorités. Et surtout l’importance d’avoir un équilibre de vie qui me permette aussi d’être maman. Donc je trouvais ça difficilement compatible avec l’humanitaire. Mon mari étant dans l’humanitaire aussi, ça a pris. poser plein de nouvelles questions, en fait, pour moi. Et à partir de là, j’ai cherché à voir ce que je pourrais faire d’autre. Et ça a été une période complexe. Pour la première fois, je trouvais difficile de transiter vers un nouveau métier, de transiter vers d’autres choses. Voilà, c’est grâce à une opportunité. Donc, mon mari a été… On était à l’époque en Suisse. Mon mari a été envoyé à New York. Une fois arrivé à New York comme conjointe, et ça, c’est un statut aussi, par ailleurs. que j’ai trouvé extrêmement challenging, extrêmement compliqué parce qu’on se retrouve avec la rupture de beaucoup de choses, de notre identité professionnelle, sociale, qu’est-ce qu’on fait, comment on se réinvente, qui a ajouté au questionnement. Et c’est arrivé à New York, j’avais la chance quand on est à New York où j’ai pu prendre justement des études de coaching et petit à petit j’ai pu clarifier en fait mes valeurs, ce que je voulais, mes forces et puis ce que je voulais pour la suite et que j’ai pu me créer mon nouveau travail. Gauthier Seys Et évidemment, en répondant à ces questions, tu t’es aussi rendu compte que tu pouvais répondre à ceux des autres. Te voilà coach, du coup, avec justement cette envie de clarifier qu’est-ce qu’on veut selon les périodes de sa vie, selon les expériences que l’on a. Cette variable peut s’amplifier. Et donc, l’idée, c’est que tu es là pour répondre, pour accompagner, pour chercher des réponses. Nancy Bonamy Oui, c’est exactement ça. Donc, on a tout. Tous un peu, avec 35, 40, 45 ans, on a souvent cette question du monde. Est-ce que je veux continuer ce que je fais aujourd’hui professionnellement pour toujours ? Est-ce que mes choix de mes 20 ans sont toujours d’actualité ? Et c’est vrai que c’est cette transition-là qui est naturelle, saine et importante. Et moi, je travaille particulièrement avec des expatriés conjoints et humanitaires parce qu’ils s’ajoutent à cette transition de vie, de milieu de vie. les enjeux liés à leur situation d’expat, ce qu’ils font, qu’ils sont tout le temps dans le changement, etc. Donc, les aides à reclarifier qui ils sont, déjà, et puis, il y a aussi, et de là, à clarifier ensuite ce qu’ils veulent vraiment, quel est le prochain chapitre professionnel ou personnel qu’ils souhaitent offrir à leur vie. Et c’est vrai que d’une personne à l’autre, et aussi d’une catégorie à l’autre, entre un expat, un humanitaire et une conjointe, les enjeux et les réflexions sont souvent très différents. Même si le processus de réflexion est le même, au fond. Gauthier Seys Est-ce que si on s’arrête sur le sujet des personnes qui travaillent dans l’humanitaire, à 20 ans et à 40 ans, on n’a plus la même… Alors, peut-être pas la même fougue, mais est-ce que ça use un peu, finalement ? Est-ce que cette candeur qu’on peut avoir à 20 ans de se dire je vais aider le monde à 40 ans, ça peut finalement acculer un peu ? Nancy Bonamy Oui, je pense qu’il y a deux ça. C’est que quand on commence dans l’humanitaire, on est quand même plein de… On veut avoir un impact dans le monde qui soit positif. Et donc, on est plein d’engouement et de motivation par rapport à ça. Et au fil des années, on voit aussi les limites. On voit aussi ce qui est compliqué. On voit aussi les problèmes internes à notre organisation. On voit beaucoup de choses différentes qui font que parfois, cette passion-là est impactée. On n’a plus cette même envie. Mais c’est souvent aussi plus… Les gens qui viennent vers moi, pour beaucoup, c’est une envie d’un équilibre de vie. On ne commence pas à 20 ans dans l’humanitaire, en tout cas pas dans ce qui est… C’est à partir de la limite, c’est 25 ans ou un peu plus de 25-30 ans. Quand il s’agit de l’humanitaire, en tout cas dans les situations d’urgence. Mais ce qui arrive surtout, c’est à un moment donné de se dire Bon, maintenant j’ai 35 ans, 40 ans, j’aimerais aussi avoir une vie en dehors du travail, une vie personnelle, éventuellement rencontrer quelqu’un, ce qui n’est pas très facile justement parce qu’en tant qu’humanitaire, on change très souvent de notion. Là où on est, il n’y a pas grand-chose, etc. Donc c’est tout ce questionnement de qu’est-ce que je veux pour ma vie ? Alors soit est-ce que je change, je sors de ce secteur parce que j’en peux plus, soit si je reste dans ce secteur, comment est-ce que je peux trouver un meilleur équilibre pour que j’ai quand même aussi une vie en dehors du travail ? Et c’est possible, même en tant qu’humanitaire, même dans des contextes d’urgence, d’avoir une vie quand même en dehors de son engagement. Gauthier Seys J’ai une question peut-être un petit peu dure, mais est-ce qu’il y a un peu de désillusion lorsqu’on travaille dans l’humanitaire qui s’accumule ? Nancy Bonamy Ah oui, vraiment, c’est même pas du tout, c’est clairement une… Il y a un peu de désillusion qui apparaît à un moment ou à un autre. Pour certains, c’est passager et la motivation revient. Et pour d’autres, justement, ça s’ancre et ça s’ancre. C’est là où c’est important de faire un point pour voir d’où ça vient, qu’est-ce qui pêche, pourquoi, etc. Parce que tout n’est pas facile. Et puis, pas seulement par rapport aux situations qu’on rencontre, mais aussi par rapport à… Même si le secteur humanitaire essaye d’être de plus en plus en soutien aux humanitaires et comprend l’importance de la santé mentale et autres, mettre en place des programmes et des formations, ça reste souvent malgré tout pas encore suffisant, parce que les besoins opérationnels reviennent. Et en ce moment, quand on voit la situation dans le monde, il y a beaucoup de besoins. Donc il y a beaucoup de besoins et donc on demande beaucoup aux humanitaires. Gauthier Seys Il y a une envie, mais ce n’est pas encore complètement là. Nancy Bonamy Voilà. Et puis il y a un discours en tous les cas et la mise en pratique est complexe. Elle est complexe à plein de niveaux. Gauthier Seys Alors je vous invite à découvrir le site internet nancybonami.com sur lequel on ne parlera pas que de l’humanitaire. Il y a aussi une autre place qui peut être quasiment un terrain de guerre, c’est être conjoint accompagnateur. Là aussi tu identifies des personnes qui ont besoin de faire le point sur qui ils sont et avec qui tu établis des nouveaux scénarios de vie. Nancy Bonamy Oui, alors complètement, après quelques années comme conjointe, que ce soit peu d’années ou beaucoup d’années, la question vient, OK, qu’est-ce que je fais maintenant ? Et ça, c’est indépendamment s’il continue en expat ou il rentre au pays. Alors, le retour au pays est souvent un moment donné où elles se disent, il faut maintenant que je me relance. Mais c’est vraiment complexe comme statut, et d’autant plus que pas beaucoup de monde le comprend. Autant, si je donne un parallèle qui est un peu peut-être bocal, vous me direz, mais… Un humanitaire, il a au moins la reconnaissance. Beaucoup de gens admirent ce qu’ils font. Le conjoint expat, on s’en fout complet. Pardon ? Gauthier Seys Le conjoint expat, on s’en fout complet. Il ne fait rien pour la planète. Nancy Bonamy Au contraire, on va même lui dire Mais pourquoi tu te plaintes ? Imagine la vie que tu as. Et c’est beaucoup plus complexe que ça parce qu’il a dû rompre avec un bon nombre de ses identités, que ce soit professionnelle, sociale. Beaucoup de conjoints se disent Mais allez à une soirée. Qu’est-ce que je dis quand on me demande qu’est-ce que je fais ? Ne serait-ce que ça. Donc, un conjoint, souvent, perd énormément confiance en soi. Et donc, l’idée, c’est de se reconnecter à qui on est, parce qu’un conjoint, mine de rien, ça les fait souvent rire au début quand je leur dis, mais vous avez acquis de grandes capacités de leadership, de grandes compétences de leadership en tant que conjoint. Et c’est ça, c’est se reconnecter à qui on est, à ce qu’on sait faire, et puis après aussi, oser se poser la question de qu’est-ce qu’on veut. Parce qu’en tant que conjoint, on a surtout suivi son mari et puis on s’est adapté aux besoins des enfants, etc. Donc oui, c’est vraiment… C’est pour ça qu’à un moment donné, je me suis posé la question est-ce que je me concentre que sur les humanitaires, que sur les conjoints ? Et je trouve en fait que ces deux catégories ont vraiment des besoins différents et des problèmes différents qui sont intéressants et nécessaires d’adresser finalement pour les aider. Et c’est une question de… Parce que si on est sur ce qu’on veut, sur ce qu’on a à offrir, et aussi sur qui on est en fait. Gauthier Seys Alors pour toute transition professionnelle ou personnelle, Nancy est là pour vous accompagner avec un tout nouveau site web que je vous invite à découvrir. Le lien est dans ce podcast. Merci au Cameroun de nous avoir accordé 10 minutes sans coupure d’électricité. Oui, Nancy Bonamy c’est vrai. Oui, merci pour ça. Je vous remercie beaucoup pour cette opportunité de parler avec toi. Gauthier Seys Eh bien, ça a été un plaisir. Tu as en plus… Toi-même, le plaisir d’écouter un peu les podcasts de la radio, avec toute la diversité dans laquelle on peut baigner. Nancy Bonamy Exactement, c’est ce que je te disais. Je trouve super intéressant ce format de 10 minutes. Et puis, la diversité des interventions, des personnes, c’est très chouette. Je vais le recommander autour de moi. Gauthier Seys Tu as rejoint la galerie des personnes qui sont passées sur la radio avec le podcast 2331. Belle journée, à bientôt. Nancy Bonamy Merci. Bonne journée. point fr
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